Côte d’Ivoire-AIP/International/ Le rythme des investissements du secteur privé au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad va s’accélérer (Communiqué)

Abidjan, 02 nov (AIP) – Le rythme des investissements du secteur privé au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad va s’accélérer grâce au soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI) au secteur de l’assurance, énonce un communiqué de presse publié le 30 octobre 2020 par APO group.

Les investissements du secteur privé au Bénin, au Burkina Faso, au Tchad et au Sénégal seront renforcés grâce au soutien de la BEI pour ces pays, dans le cadre de leur adhésion et à l’augmentation de leur capital social au sein de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA).

Les États d’Afrique de l’Ouest et Centrale dont le Burkina, le Tchad et le Sénégal, vont rejoindre les 18 pays membres africains de l’ACA, où les investissements, la création d’emplois et l’accès au financement sont en hausse, notamment au Bénin, qui est déjà membre de l’ACA, grâce à une assurance ciblée sur les investissements. L’adhésion de ces pays à l’ACA contribuera à faire face aux répercussions économiques, sociales et sanitaires provoquées par la COVID-19.

Des accords portant sur un montant de 60 millions d’Euros de la BEI permettront aux quatre pays soit de devenir membres à part entière, soit de renforcer leur participation actuelle à l’ACA d’ici la fin de l’année. Cela devrait permettre de mobiliser environ 1 milliard d’Euros au profit de nouveaux investissements dans le secteur privé.

Il sera désormais plus facile et moins couteux aux investisseurs de créer d’emplois, de développer des activités commerciales et de produire de l’énergie propre dans ces pays devenus membres à part entière de l’ACA.

Le déficit d’assurance des investissements sur la plupart des marchés africains, freine les investissements vitaux, par actions ou par emprunt, et entrave le commerce transfrontalier. Ces derniers mois, les importantes difficultés économiques liées à la pandémie de la COVID-19 ont amplifié la pénurie d’assurance commerciale en Afrique. La présence de l’ACA constitue a cet effet, une composante essentielle de la capacité de nombreux pays à rester des destinations de choix pour les investisseurs.

Alors que les pays africains se dotent déjà des mécanismes de protection contre les probables retombés économiques négatives de la COVID-19, la capacité d’assurance des investissements est perçue comme un élément essentiel du soutien financier qui se révèle nécessaire pour mieux préserver les économies de nombreux pays africains.
(AIP)
cmas

AIP Anyama

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